AFFAIRE BALTASAR : LA GUINÉE ÉQUATORIALE ADOPTE UNE POSITION FERME FACE AUX COMPORTEMENTS INAPPROPRIÉS DANS LA FONCTION PUBLIQUE

Suite à la diffusion de vidéos compromettantes impliquant Baltasar Ebang Engonga, un haut fonctionnaire équato-guinéen, la présidence de la Guinée Équatoriale a réagi avec détermination. Le vice-président, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a exprimé fermement, sur son compte X, l’engagement du gouvernement à défendre l’intégrité de la fonction publique face aux comportements inappropriés.

Dans une déclaration sans ambiguïté, Teodoro Nguema Obiang Mangue a annoncé la suspension immédiate de tous les fonctionnaires impliqués dans des actes sexuels au sein des bureaux ministériels. Il a rappelé que de tels actes constituent une violation claire du Code de conduite et de la loi sur l’éthique publique du pays. Le vice-président a réaffirmé la politique de tolérance zéro en matière de comportements irrespectueux au sein de l’administration publique, soulignant l’importance de l’éthique et du respect en tant que valeurs fondamentales pour maintenir la confiance des citoyens dans leurs institutions.

« Aujourd’hui, nous allons procéder à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères du pays. Le gouvernement prendra des mesures sévères contre ces actes, car ils constituent une violation flagrante du Code de conduite et de la loi sur l’éthique publique. Cette action constitue une étape décisive dans notre politique de tolérance zéro envers les comportements portant atteinte à l’intégrité de la fonction publique. L’éthique et le respect sont fondamentaux dans notre administration, et nous ne permettrons pas qu’un comportement irresponsable compromette la confiance des citoyens. La responsabilité et le professionnalisme doivent être les piliers de notre travail en tant que serviteurs de l’État. » , a écrit le vice-président.

Cette mesure illustre la volonté de la présidence de renforcer la discipline et le professionnalisme dans l’administration publique équato-guinéenne. Selon le vice-président, la responsabilité et le professionnalisme doivent être les piliers du service public. Les autorités semblent ainsi décidées à protéger l’image de la fonction publique et à imposer des standards de comportement stricts à ses employés.

L’affaire Baltasar, qui a suscité une vive réaction dans la société, met en lumière les défis auxquels fait face la Guinée Équatoriale pour instaurer une culture d’intégrité et de respect dans les institutions publiques. En adoptant des mesures immédiates et fermes, le gouvernement vise à envoyer un message clair : aucun acte compromettant l’éthique de la fonction publique ne sera toléré.

Ce tournant dans l’approche de la gestion des ressources humaines au sein de l’administration guinéenne marque un précédent qui pourrait inspirer des réformes similaires dans d’autres domaines de l’État.

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