Démarrée le 10 mars 2020, la troisième édition de la flamme linguistique était à son apothéose le samedi 20 février 2021, à l’institut National Polytechnique Houphouët Boigny (INP-HP) de Yamoussoukro.
Cette compétions placée sur le sous le parrainage de M.Angaman promoteur de la marque Dowell a vu la participation de 106 candidats issus de différentes grandes écoles de l’Inp-Hb, des universités, et des grandes écoles de la côte d’ivoire, seulement vingt-quatre (24) sont arrivés en finale du concours dont douze (12) dans la catégorie Français, six (05) en Slam et sept (07) dans la catégorie Anglais. Les finalistes se sont affrontées respectivement sur les thèmes relatifs aux ‘’Jeunes diplômés : entreprenariat et financement’’ dans les différentes catégories. La meilleure oratrice français se nomme Konan Affoué Edwige de l’université de Daloa tandis que le premier prix en anglais a été enlevé par l’étudiant Koné Djakarya Tiécoura de l’université Polytechnique de Bingerville et N’goran Caler Josoué surnommé le Coq issue de l’université de Daloa s’arrache brillement le premier prix en Slam.
Interrogé à l’issus de la final Dr Richard Bayala, promoteur de ce concours d’art oratoire, donne brièvement une explication de promouvoir la Flamme linguistique. Il n’a pas caché sa grande joie de voir se réaliser son rêve de pouvoir aider les étudiants à parfaire leurs connaissances linguistiques
« Lorsque je suis arrivé à l’INP-HB c’était en 2012, j’avais une soutenance. Je le disais au parrain tout à l’heure que j’ai rencontré un monsieur qui en réalité était un candidat à la soutenance, je ne vais pas donner le nom de l’établissement. Je l’ai survie depuis son rapport jusqu’à la proclamation des résultats et j’ai eu vraiment de la peine. Le monsieur qui a fait un stage durant six (06) mois, et pendant la soutenance il a eu mal à restituer le travail qu’il a élaboré minutieusement durant six (06) mois. J’ai souffert avec ce jeune homme, honnêtement. Et je me rappel encore après la soutenance je l’ai eu sur l’épaule il coulait les larmes parce qu’on était prêt a sacrifier l’étudiant parce qu’il n’avait rien présenté de bon. Non pas qu’il ne savait pas, mais il n’a pas eu la bonne méthode. Il a eu son salut grâce au maître de stage qui est arrivé mais vraiment inextrémise. Et il nous dit : monsieur les membres du jury, je sais ce que vous avez décidé. Et effectivement à inhumanité on avait décidé de sacrifier cet étudiant il devrait rependre parce qu’il n’était pas bon. Et le maître de stage qui rentre et qui nous dit : c’est ce monsieur qui tient notre entreprise honnêtement c’est difficile a comprendre comment se fait il qu’un travail chiffon comme ça, vous nous dites c’est ce monsieur qui tient votre entreprise ? On n’avait du mal à le comprendre. Et il a dit : voici maintenant bientôt dix (10) ans que nous recevons des étudiants qui viennent d’un établissement bien précis de l’Inp-Hb. Et nous avions un problème et jusqu’eu là aucune solution. Et puis un matin, arrive ce monsieur qui nous décante la situation mais c’est incroyable et c’est à ce monsieur là qu’on laisse la parole pour défendre son entreprise, et il est capable d’expliquer la solution qu’il a lui-même trouvé. On a souffert.
Et quand j’ai fini, je dis mais attend moi en tant que docteur en langue qu’est-ce que je fais ? Je suis dans un institut ou la priorité est accordée aux mathématiques, aux physiques et tout ce que vous savez. Je suis en territoire ennemi qu’est-ce que je peux fais pour aider ce jeune homme ? Et c’est de là qu’est partie la notion de la Flamme linguistique. J’ai dis à ce jeune homme à cause de toi ou grâce à toi je ferai l’effort d’apporter le peu d’aide que je peux à ces étudiants qui sont très bon en mathématique, en physique, ils sont très bon se sont des petits poisons. Mais en dépits de tout ce que vous avez en vous, si vous n’avez pas les outils linguistique pour restituer le savoir que vous avez, il est vain, il ne sera à rien. Et on a faillir sacrifier le monsieur ce jour là.
Donc j’ai pris mon bâton de pèlerin, j’ai décidé tant que j’aurai la force de convoquer les étudiants… »
Dr Bayala, amoureux des langues exprime son regret de ne pas être entendu par les autorités pour un soutient au concours d’art oratoire. Bien que la langue soit au centre de nos besoins. Elle reste moins importante.
« Ma grosse peine c’est que, on a du mal à nous entendre. Et j’espère que dans quelque années, les partenaires qui sont les étudiants comprendrons le combats que je mène parce que c’est vous les leaders, c’est vous qui allez diriger ce pays, le monde vous appartient. Tout part de la parole quelque part il est écrit « au commence était la parole » c’est une puissance c’est une force. Et je dis la force d’un pays ce sont les étudiants, les élèves. C’est vous ! Si on se lève, si vous montrez aux entreprises que vous avez les solutions pour elle, elles vont se lever et vous accompagner. Miss côte d’Ivoire a des véhicules, miss côte d’Ivoire a des millions. Etudiants ! C’est vous le pays ! On peut aller au-delà des véhicules ! Mais si je prends mon temps à vous convoquer, je vous réuni et vous refusez de venir, personne ne voudra vous accompagner, personne ! Je n’aurai que mes maigres moyens avec des biscuits que je vais vous partager. C’est un long combat mais je ne me décourage pas. »
Ainsi s’est exprimé docteur Richard Bayala lors de la flamme linguistique, à travers cette compétition nous pouvons comprendre que la langue c’est la carte de noblesse d’un peuple. Elle est la preuve qu’un pays a une histoire riche en évènement, qu’une nation a des valeurs spirituelle.
Parler permet en effet de dire, de penser, de raisonner, de concevoir, de communiquer et d’informer. La seule chose qui élève l’homme au-dessus de l’animal est la parole.
‘’Parler est humain, mais bien parler est divin’’ dit docteur Richard Bayala
Par Aimé Succès
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Très très bonne initiative.